Les greffes
Coeur, poumons, foie : la transplantation est vitale.
La transplantation d'un organe est envisagée lorsque plus aucun traitement médical ne marche. Pour le cœur, le foie, les poumons par exemple, quand on parle de transplantation c’est qu’il n’y a plus d’autres solutions : l’organe est en très mauvais état, le malade est en danger de mort à court ou moyen terme.
La décision de transplanter est prise par le médecin. Il inscrit alors le malade sur la liste nationale d'attente gérée par l'Agence de la biomédecine. Sur cette liste, il y a des malades atteints de cirrhose (voir définition), de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d’insuffisance rénale terminale... Tout dépend de l’évolution de la maladie, de l’efficacité du traitement, de la santé générale du malade, etc.
Transplantation de rein : l'unique alternative a la dialyse à vie.
La transplantation de rein change radicalement la vie. Sans transplantation, les personnes en insuffisance rénale doivent se rendre 3 fois par semaine à l’hôpital, à chaque fois 4 à 6 heures, pour filtrer leur sang avec une machine spéciale : c’est la dialyse. La machine remplace le travail des reins.
La dialyse est un traitement lourd et pénible qui altère la qualité de vie et la santé générale. C’est particulièrement vrai pour les enfants : connectés 600 heures par an à une machine, ils n’ont plus de scolarité normale. Ils suivent aussi un régime alimentaire strict et prennent de nombreux médicaments. La dialyse les fragilise physiquement, avec des retards de croissance à la clé. C’est pourquoi les enfants dialysés sont prioritaires sur la liste d’attente de reins.
La transplantation du rein permet de supprimer les contraintes de la vie sous dialyse et, parce qu’elle fatigue moins l’organisme, permet au patient de vivre plus longtemps.